Je suis Corinne Agostini, artiste créatrice autodidacte, mon art est fluide et abstrait. J’ai développé une relation passionnée avec un médium 3.0 : la résine. Après avoir voyagé entre pastels, acryliques et huile, j’ai choisi par curiosité de me projeter vers l’avenir.

 Tout au long de ma vie, j’ai été une personne créative travaillant avec différents matériaux et formes d’art, ce qui m’a permis d’aboutir à l’art que je crée aujourd’hui. 

Les opportunités m’ont amenée à croiser deux maîtres et deux amis pour moi : Dominique Maillochon et Hasan Saygin. J’ai appris beaucoup auprès d’eux et leur en serait toujours reconnaissante. L’un m’a enseigné les rudiments du monde de la peinture, l’autre en me faisant travailler sur les fonds de mes toiles figuratives m’a entraînée vers l’abstraction. 

Mon pinceau et mes couteaux ont donc muté en passion et désir d’associer les encres, les pigments purs avec la résine polymère. La technique du resinart est reconnue dans les arts fluides, comme l’écriture d’un artiste. Elle permet de figer l’instant présent dans la matière. Les couleurs sont ainsi emprisonnées, à l’instant T éphémère. Mon inspiration vient du monde qui nous entoure : le contraste entre la rugosité de la nature avec ses forces puissantes et ses aspérités, la douceur des cieux, la beauté pure qui domine ce monde… 

Le processus d’apprentissage sans fin que je réalise avec ce médium fluide est ce que j’aime le plus. Confronter mes compétences et mes idées à la volonté, aux contraintes et à la fluidité de cette matière constitue la plus belle collaboration afin d’aboutir à des œuvres qui me captivent. 

Patiemment, couche après couche, la profondeur se dessine mêlant pigments de toutes sortes et poudre d’or. Mes tableaux sont un, deux ou trois, ronds, carrés ou rectangulaires. Ils sont parfois lisses et brillants ou nervurés présentant des craquelures. L’abstraction resinart peut être le miroir d’un esprit vagabond. Mes toiles sont le reflet de l’ici et maintenant aux couleurs de mes émotions. A vous de voir comment les vôtres s’y figent. Ce que vous y percevrez, vous appartient.